7/10Masters of Horror - Saison 2 (Episode 2 : Une famille recomposée)

/ Critique - écrit par Vincent.L, le 16/12/2006
Notre verdict : 7/10 - Secrets de famille (Fiche technique)

Des fleurs d'un rose éclatant, un beau soleil, des oiseaux qui piaillent joyeusement et des habitations de rêve dans un quartier paisible. Rien ne semble perturber la vie du bonhomme Harold (George Wendt), qui cache pourtant de terribles secrets. Dans la maison d'en face s'installe le parfait couple américain, composé de Celia (Meredith Monroe) et David (Matt Keeslar). Les deux tourtereaux vont vite faire connaissance avec Harold...

Des visions absurdes désopilantes


Décalé, drôle et un soupçon horrifique, le deuxième essai de John Landis pour
Masters of Horror, après Dear Woman (La Belle et la Bête en VF), reste dans le même genre. A savoir la parodie. Bien sûr, après son génial épisode de la saison 1, le réalisateur de Schlock ne parvient pas à faire aussi bien. Pourtant, Family, écrit par Brent Hanley (Frailty), ne manque pas de qualités. Grâce au charisme de George Wendt, il s'accapare l'attention du spectateur dès les premières minutes. Un peu comme un gros nounours très tendre et inoffensif, l'acteur est irréprochable dans son rôle de monstre que l'on a du mal à trouver répugnant. De manière ponctuelle pendant l'épisode, on suit avec plaisir ses activités extrêmement malsaines et un tantinet gores. Bien sûr, l'intérêt de l'essai ne réside pas ici. Lors de visions absurdes où le personnage d'Harold voit et entend ce qu'il désirerait voir et entendre, on tombe dans le désopilant. La réalité et les fantasmes ne font qu'un et l'ensemble est présenté sur le ton de la franche rigolade. Landis en profite alors pour incruster quelques éléments d'érotisme, facilement aidés par les charmes aguicheurs de Meredith Monroe (Andie dans Dawson). Un peu de voyeurisme aussi, auquel il rajoute des scènes de tension et un retournement inattendu. Néanmoins, Family ne marque pas plus que ça, la faute sûrement à son rythme un peu pataud et à un comique qui aurait gagné à être plus poussé. Il aurait alors pu devenir autre chose qu'une oeuvre sympa comme un bon épisode des Contes de la crypte.