Rincevent traîne son chapeau étoilé en Aurient, au pays du cerf-volant, de la guerre, de la calligraphie et du pliage de papier.
Un retour aux sources graphique pour Disney, au service d'une histoire qui pimente son classicisme assez strict de quelques révolutions mineures (l'héroïne est noire !). Un bon cru.
LEGO Indy 2 procurera, c'est certain, de nombreuses heures d'amusement. Cependant l'aventure aurait pu s'avérer plus fun et moins réchauffée. Avec les quatre épisodes de la saga, son mode co-op et son éditeur de niveau, il est plus complet que le premier opus.
Libon rajoute une couche à la chronique placido-bébête du petit lézard géant qui sème la panique malgré lui. La série tourne en rond, et menace de sombrer dans la léthargie.
Esther, la gamine qui fout les jetons sur l'affiche du film, n'a pas fini de faire rire lors d'un twist absolument étonnant et pour le moins osé. Cinq lignes pour parler de la qualité comique d'un film d'horreur, c'est de la place perdue.
De Londres à Villefranche-sur-Saône, le personnage passe la Manche comme une frontière entre le camp des suspects à celui de la Loi, mais la foison des propos empêche le lecteur de vraiment le suivre.
Démons extérieurs et intérieurs mènent la vie dure à Solomon Kane, ex-guerrier sanguinaire reconverti dans l'amour du prochain. De l'heroic fantasy brutal et bien ficelé, sous-vendu (ou mal vendu) à un public qui risque de l'ignorer.
Amenabar livre un péplum pseudo-intello qui risque de laisser la bouche sèche. Pas de quoi s'enthousiasmer, donc, ni cracher sa haine.
Drew Barrymore réalise son premier film. Son côté punk la pousse à mettre en scène des courses de rollers. Avec Ellen Page dans le rôle titre, Bliss donne la pêche.
Coppola en noir et blanc pour évoquer des problèmes de famille. Joli, efficace, mais un peu démesuré...